samedi 27 juillet 2013

Les Cookies aux Groseilles

La semaine dernière nous avons fait la cueillette, des groseilles plein le panier.

Nous avons donc adapté une petite recette pour les utiliser, on a fait des cookies avec Petite Punk. Activité mère-fille. Trop top !


Au début je décrochai les groseilles des grappes, mais finalement Petite Punk s'est mise à pluquer les groseilles elle-même.



Sucre, beurre, oeuf, farine et levure plus tard, Petite Punk a appris le mot "touiller". Depuis, elle touille tout. Surtout l'eau de la gamelle des chiens. Avec les mains. En criant "touille, tempête". Hum.

Après on a fait des petits tas, que certaines ont goûté avec les doigts, mais je be balancerai pas qui.



Et puis Mmmh. C'était bon.

mardi 23 juillet 2013

La Cueillette

La semaine dernière,  nous avons profité du beau temps pour un petit retour aux sources.

La tribu est allée à la ferme afin de cueillir quelques fruits et légumes,  notamment pour les repas de Petite Punk.

Elle s'est vraiment éclatée. Bon, pour être franche, je ne vais pas vous dire qu'elle a réussi à trouver des concombres toute seule, ni qu'elle était à l'aise dans la serre à courgettes avec des plants plus hauts qu'elle... Mais elle a mis les légumes que je cueillais dans les sachets (avec un beau "dedans!" accompagnant le geste à la parole -oui, à CHAQUE fois...), elle a su trier les tomates pas mûres des tomates qu'on pouvait cueillir et s'est fait une joie de ramasser les pommes de terre que les bêcheurs avaient délaissées (et là, vraiment toute seule!).

Petit Ours a bien grogné une ou deux fois, mais à l'ombre,  avec un peu d'air frais,  ça lui allait.

On en a eu pour 20 € de concombres, courgettes,  tomates, groseilles et pommes de terre, soit 1 entrée adulte dans un zoo... Vraiment ça valait le coût.



Ça m'a aussi permis d'observer.

Des anthropologues ont étudié les modes de parentalité dans plusieurs cultures. Dans plusieurs pays, les enfants sont mis à contribution de la vie en collectivité très tôt (dès 1 ou 2 ans) avec une corvée qui leur est donnée et que personne ne fera pour eux. Je trouvais cette idée très intéressante, c'était pour moi un moyen d'inclure Petite Punk dans la vie de famille, mais il m'était très difficile de lui trouver une corvée.  Nos sociétés ne sont pas adaptées (nous n'avons pas de poules à nourrir, elle va me dégommer le service à vaisselle si je lui demande de mettre la table, etc.). Ramasser les pommes de terre c'est tout à fait ce que je cherchais et à voir son air fier et le coeur qu'elle mettait à l'ouvrage,  elle n'attendait aussi que de se rendre utile et de nous montrer tout ce qu'elle savait faire.

jeudi 4 juillet 2013

Grande Première

C'est un titre piège, c'est en fait pour parler du petit dernier.

Mais c'était la toute première fois ce matin qu'il passe quelques heures chez Wonder Nounou.

Et aussi la toute première fois qu'il est loin de moi.

Dur, dur...

Escapade à Paris

Le week-end dernier, c'était la première excursion de la tribu depuis l'arrivée de Petit Ours. Nous sommes tous allés à Paris. Mais pas vraiment ensemble.

Je vous avais dit que Super Papa était témoin d'un mariage (là) et samedi, ils enterraient la vie de garçon du futur marié. Ils se sont vraiment éclatés.

Moi, nettement moins.

Je devais rejoindre des copines en banlieue pour papoter manger et une petite promenade, finalement grâce au bouchons, on aura que mangé. Et vite fait.

Partis à 9h avec Petite Punk et Petit Ours pour un trajet qui devait durer 2h30, finalement, le trajet a duré plus de 4h avec un Ours qui a grondé pendant tous les bouchons...quand on ne pouvait pas s'arrêter. Ma Petite Punk chérie a été exemplaire et adorable. Même si on a dépassé d'une heure son heure de repas, même si son frère grognait non-stop, même si elle avait fait caca. Une vraie petite poupée.

Après mangé, il a fallu retraversé tout Paris (le périph' en fait) pour aller de l'autre côté. Il y avait des travaux, le GPS n'avait pas l'air au courant. J'ai visité St Denis.

Mais finalement, on est bien arrivé. Dans un bel appartement, avec un canapé blanc. Oui, Oui. Blanc. Immaculé. Le cauchemar de n'importe quelle mère avec des enfants en bas âge. Ma Petite Punk a pris confiance, surtout que la propriétaire du canapé était bien sympathique.

Une fois, qu'ils sont partis (ils avaient une soirée) me retrouver toute seule avec un Petit Ours qui passe en mode Gremlins à 19h et une Petite Punk épuisée par sa journée qui pleure quand on lui demande de poser ses fesses par terre... la soirée fût difficile. Jusqu'à ce qu'ils s'endorment à grand renfort de hurlement.

C'est là que Grand mère a appelé, et que j'ai raconté ma journée.
G.-M. - C'est bien, tu dois vraiment être contente.
moi - ???
G.-M. - Ben si, rien ne s'est passé comme prévu, c'était même plutôt un scénario catastrophe et pourtant tu t'en es sortie.

J'ai encore beaucoup de chose à apprendre de ma mère. Notamment le positivisme.

Et on recommence ailleurs ce week-end.

mercredi 5 juin 2013

Moi Pour Moi

Ça fait quelques semaines que j'y pense et je me dis qu'il faut que je me lance. J'ai beau repousser par manque de temps, je sais aussi que je n'ai pas informé mes proches de la création de ce blog pour pouvoir tout dire (bénéficier d'un effet catharsis,  ça serait bien).

Ben, non. Ça ne va pas.

Je suis fatiguée,  marre de ne plus être " moi", marre de ne plus me reconnaître, ni physiquement, ni mentalement. Marre de sourire. 

Je suis un parfait biberon vivant pour l'un, une animatrice de centre de vacances dévouée pour l'autre,  une cuisinière émérite pour le dernier. Et moi pour moi ? 

Personne ne me demande vraiment et souvent je pense que personne ne serait vraiment prêt a entendre la réponse. Parce que même moi pour moi, j'ai tellement changé que je ne me retrouve plus et j'ai l'impression d'être tellement plus.

Les magasines de filles ne m'intéressent plus vraiment, ils ont bien des pages "bébés" mais une mini doudoune en 3 mois à poils bleus vifs pour 495 €... Sérieusement?  Sérieusement! Je me mets à douter du reste des articles...

Les magasines ou les émissions de télé de mamans, c'est sympa. Enfin, un peu. C'est vite me réduire à juste une maman et en vrai, des fois, quand j'ai le moral, je suis tellement plus.

Je sais aussi que c'est difficile de gérer 2 petits enfants rapprochés, surtout avec l'allaitement et l'absence de rythme du dernier. Mais laissez-moi essayer, nom de non! Sinon, je ne prendrai jamais suffisamment confiance en moi pour m'en occuper seule un jour d'urgence. Et dans l'urgence, la panique et la crainte ne sont pas de bonnes amies.

Alors voilà,  je me cherche, je suis en train de changer et de me redéfinir. Je suis déjà épuisée et c'est fatiguant parce qu'avec autant de changements en à peine 2 ans, on perd un peu de la confiance en soi qu'on avait, on prend beaucoup de commentaires pour ce qu'ils ne sont pas, on se sent vite attaquée et on se retranche, on se justifie et on lance des phrases empoisonnées. 

Pas tellement d'empathie pour celles et ceux qui ne vivent pas tout ça, je suis un peu jalouse et je revois ma vie d'avant avec la culpabilité qu'elle engendre. Pas l'envie de ne rester qu'avec ceux qui vivent cela, pour m'en sortir, me trouver "Moi" et pas les stéréotypes dans lesquels on veut me faire rentrer. 

Un burn-out? Non, je ne crois pas. Je suis juste perdue par rapport à moi. Je savais ce que j'aimais bien avant, ce qui me rassurait. Maintenant,  ça n'a plus les mêmes effets. Un bain de 2 heures ne me relaxera pas d'une montée de fièvre,  un carré de chocolat ne me soulage pas après ma journée puisque je sais que ça ne finira pas.

Le problème, c'est que je suis vraiment heureuse - trop pour me plaindre de quoi que ce soit. Je n'ai pas de doute là-dessus. Mes enfants me comblent de bonheur, mon chéri, d'amour. Mais il y a comme un malaise avec moi-même. Quelque chose à régler pour pouvoir passer à la suite.

Je me manque. Mais je ne me retrouverai pas et je crois que ça n'est pas si grave. 

Le Chef

La blague à la maison est de savoir qui est le chef.

Généralement la réponse est : Kronk. Comme il vit dans son monde et n'est jamais intéressé pas notre vie, on pourrait croire à un sage de village qui domine la situation.

Mais récemment Super Papa a trouvé la parade... Halloween étant interdite de chambre à coucher pour cause de Petit Ours, elle va se réfugier auprès de Super Papa pour des câlins. D'où cette remarque :
- Je contrôle Halloween, donc je contrôle Kronk (voir ici), donc c'est moi le chef.

Je pense qu'Halloween a bien compris cette lutte de pouvoir et a tenu à me le montrer. Alors que j'allaitais Petit Ours dans la chambre, porte fermée. Elle s'est jetée dessus avec une telle force qu'elle l'a ouverte.

Sous-entendu : "Sache que c'est parce que je le veux bien que Petit Ours et toi dormez ici tranquilles".

Flippante des fois, Halloween.

lundi 3 juin 2013

Vaccins à 2

Temps des vaccins, Petite Punk se débat toujours comme une furie, heureusement Grand-mère était avec nous et nous avions prévu un jus de fruit "réconfort" pour l'après. Sa première dent est sortie, alors elle est un peu soupe-au-lait ces temps-ci.

Petit Ours, égal à lui-même,  a dormi pendant les hurlements de sa sœur puis s'est laissé faire, avant de se mettre à crier à son tour parce qu'il avait faim... selon le docteur il doit pouvoir tenir 5 minutes sur ses réserves. Petit Ours fait déjà 5, 100 kg à 5 semaines...

Concrètement,  l'organisation pour aller chez le médecin avec les 2 Petits est coton, mais plus pratique que s'il fallait y aller en 2 fois, le seul "gros" souci est que ma fille a une peur panique des docteurs depuis la kinésithérapie respiratoire.  Sans ça, je pense que j'aurai pu gérer.